Qui sommes-nous
L’identité des Centres Sociaux s’est structurée et construite à travers l’histoire, d’abord en Angleterre et aux Etats-Unis, où des « maisons de voisinage » accueillaient dans les banlieues des grandes villes des populations venues d’ailleurs. En France, des « maisons sociales » s’établissent à la fin du siècle dernier pour devenir des « centres sociaux » à partir des années 1910.
Considérant la famille comme la cellule initiale, les centres sociaux s’appuient sur la culture familiale. Aussi, dès la création de l’Union nationale des caisses d’allocations familiales, l’institution s’est intéressée à ces équipements. Dans les années 1950, elle a entrepris un long travail d’élaboration et de concertation avec la fédération nationale des centres sociaux.
Dans un rapport présenté en 1952 du Conseil économique et social des Nations unies, le Gouvernement français définissait la conception française du Centre Social de la façon suivante (1) :
« On entend par Centre Social une organisation qui, avec la collaboration des usagers, s’efforce de résoudre les problèmes propres à la population d’un quartier ou d’un secteur géographique, en mettant à sa libre disposition dans un local approprié un ensemble de services et de réalisations collectives de caractère éducatif, social ou sanitaire ; animé par une assistante sociale responsable de la marche générale du centre qui doit y assurer des permanences régulières et si possible y résider ».
La définition qui en était donnée alors contient les notions présentes encore aujourd’hui de voisinage, de la collaboration des usagers, de regroupement d’un certain nombre de services et de réalisations (sociales, éducatives et médico-sociales), d’animation par un personnel qualifié.
La Caisse Nationale, en concertation avec la fédération et le ministère des Affaires sociales, a régulièrement confirmé ces missions. Elles se sont structurées en 1970 autour d’une fonction de coordination et d’animation caractérisée avec la création de la prestation de service de la CNAF, dont le bénéfice a aussitôt été entendu aux centres sociaux sur la base d’un agrément. En 1984, la CNAF a décentralisée la procédure d’agrément sur la base d’un « contrat de projet ».
La CNAF a régulièrement actualisé et confirmé le rôle des centres sociaux dans l’action sociale des Caisses d’Allocations Familiales.