Notre histoire
Le 6 décembre 1948, le Conseil d’Administration de la Caisse d’allocations Familiales de Lyon donne son accord pour la construction de son premier Centre Social dénommé alors maison sociale et familiale. Elle ouvrira en juillet 1951.
Son implantation en bordure de la cité Philippe de la Salle (quartier en construction) au 27 rue Pernon est trop excentrée pour satisfaire toute la population croix-roussienne et c’est ainsi qu’en juillet 1951, une annexe au 16 rue Pouteau dans le 1er est créée.
A l’origine, la maison familiale est destinée à aider les familles nombreuses du quartier.
A cette époque qui subissait encore les contrecoups de la guerre, il fallait aider les familles et ouvrir des services utiles : service social, consultations de nourrissons, services de soins, garderie des tout petits, bibliothèque, cours de couture, ateliers de bricolage, service de prêt d’appareils ménagers (aspirateurs, cireuses, etc.)
Au fil des années, les activités du centre se sont adaptées aux évolutions socio-économiques, mais le centre social de la Croix-Rousse reste un équipement de proximité au service des habitants du quartier.
Compte-tenu de la montée en charge de ces activités et de l’importance de son influence sur le quartier, l’annexe rue Pouteau obtient l’agrément CAFAL et devient un centre social à part entière sous le nom de Centre Social de la Grand’Côte en 1991.
En ce qui concerne la gestion de ces équipements, plusieurs étapes :
- 19 juin 1951 : reconnaissance de l’association loi 1901, « Association de la maison sociale et familiale du plateau » chargée de la gestion de l’équipement.
- 11 mai 1959 : dissolution de l’association et reconnaissance du comité de gestion du centre social du Plateau.
- 21 mai 1963 : le Conseil d’Administration de la CAFAL décide de placer en gestion directe les Centres Sociaux dont il est propriétaire.
Le comité de gestion est déchargé de toute responsabilité dans la gestion et est remplacé par un comité d’administration.
- Octobre 1972 : En vue de l’obtention d’un financement multiple que la CAFAL ne peut assurer seule, la maison passe sous gestion d’une association de type « Association de gestion du Centre Social de la Croix-Rousse ».
C’est cette même association qui gère aujourd’hui les deux équipements.
Qu'est-ce qu'un centre social ?
Lieu d’écoute, d’information et de projets collectifs
Le centre social est « la maison des habitants d’un territoire » (un quartier en zone urbaine, une commune ou plusieurs en zone rurale).
Porté par et pour ses habitants, il entend permettre l’épanouissement de chacun (notamment en améliorant la vie quotidienne de tous) et favoriser la mobilisation citoyenne (notamment en faisant entendre la parole des habitants)..
3 maisons dans 1 centre social
Dimension individuelle
MAISON DES SERVICES & DES ACTIVITÉS
Activités régulières et services adaptés aux besoins exprimés par les habitants
- Activités pour toute la famille,
- Sorties de loisirs & culturelles,
- Accompagnement à la scolarité,
- Ateliers linguistiques, de cuisine, d’informatique,
- Permanences sociales et juridiques,
- Soutien à la parentalité.
Dimension collective
MAISON DES PROJETS
Accompagnement de projets collectifs des habitants pour répondre à leurs besoins
- Départs en vacances et sorties,
- Soutien à la vie associative locale,
- Valorisation des pratiques artistiques des habitants,
- Appui à la création et animation de groupes (habitants, locataires, parents, seniors…).
Dimension d’intérêt général
MAISON DE LA CITOYENNETÉ
Développement du pouvoir d’agir des habitants sur les questions de société concernant leur territoire
- Organisation de débats,
- Soutien aux initiatives concrètes des habitants (échange de services…),
- Appui à l’implication des habitants dans les instances (centre social, comité de quartier, conseil citoyen…),
- Mobilisation de collectifs autour de problématiques spécifiques locales.
Les ingrédients essentiels d’un centre social
- l’accueil attentif et inconditionnel de tous,
- la recherche de la mixité (mixité sociale, culturelle, générationnelle…) qui est une richesse,
- la convivialité,
- la collaboration entre des habitants engagés au cœur du projet (les centres sociaux du Rhône sont tous associatifs) et des professionnels parties prenantes de ce projet,
- la conviction que chaque habitant, sur les questions et enjeux qui le préoccupe, dispose d’une capacité à choisir librement, transformer son choix en une décision et agir en fonction de sa décision, il « suffit » d’accompagner ou d’outiller pour développer cette capacité (cf. notion de pouvoir d’agir),
- la volonté d’accompagner les initiatives locales et les projets citoyens,
- l’ouverture à la vie et aux acteurs du territoire,
- des financements pluriels (cf. question / réponse ci-dessous).